Mer 25 Sep - 16:23 J'ai quitté le logement familial pour lancer ma vie d'adulte responsable en décembre 2012 et avant d'avoir des meubles...j'ai cherché un chat. Plsu précésément j'avais fai tles dossiers pour avoir l'aide pour le smebles...et campait dan son studio et j'ai fait savoir dan smon entourage que je cherchait un chat ou une chatte.
Fin janvier, une amie m'amène chez sa voisine qui ne peut plus garder son chat, un grand chat mâle non castré de 4 ans qui s'appelle Caramel. je vais chez elle, elle ouvre le petit balcon de la cuisine et Caramel se jette dans mes jambes, se colle, se frotte amoureusement à moi. Je me ramène de suite chez moi.
Il se panque vite fait bbien fait dans les toilettes, il a peur car le studio vide est grand et résonne. je suis seule avec peu d'affaire, pas de meuble et Caramel. Pour le mettre à l'aise, je sort des croquettes, les met dans le bol et les lui apporte. il les suit du regard. je lui fais faire tout le tour du studio et les pose à leur place. Il mange goulûment. le contact est fait, il visite l'appartement...
Au mois de février il se sent chez lui donc marque son territoire donc je le fait castrer en avril.
Ce chat était anxio dépressif donc ne bougeait pas beaucoup, avait des crises d'angoisses mais j'arrivais à savoir lorsqu'il allait mal et prenait le temps de le caresser, de lui parler. il ne supportait pas d'être pris dans les bras et était très craintif.
J'ai appris grâce à mon a mon amie qu'en fait sa voisine n'avait pas les moyens de le castrer donc l'enfermait en permanence sur ce petit balcon quel que soit la saison, le temps...Il était au dixième étage donc était continuellement exposé au froid, chaud, pluie, vent en permanence et n ebougeait pas. sa caisse prenait la moitié de la place au sol et il avait une étagère pour grimper. c'était une prison en fait.
Lorsque les meubles sont arrivés en avril, il s'est d'abord planqué, est resté stressé quelques heures puis s'est adapté.
Il a appris à se sociabiliser lorsque mon frère s'est installé avec moi, puis le second et nous avons vécu à 3 humains et Caramel dans ce studio. C'était assez folklorique mais vu notre niveau de vie: pas le choix.
Lorsque nous nous sommes installés en colloc avec mon petit copain avec lequel je suis restée 5 ans, caramel s'est planqué sous le canapé pendant deux jours puis à repris sa vie. Il est resté craintif et peureux mais était caressant, toujours présent et m'a appris qu'on pouvait signaler lorsqu'on avait une angoisse ou une souffrance. Il sentait lorsque ça me prenait tout comme je sentais lorsque ça lui arrivait.
Si j'avais une trop grosse douleur il allait chercher un de mes frères, il a permis d'éviter que je parte dans le coma à cause d'une crise d'hypoglycémie nocturne en me tapant avec son dos pour que je me réveille, galère à réveiller mon copain.. et il se calmait petit à petit car vivait avec nous.
Avec l'arrivée de Katyusha il a appris à communiquer d'avantage, s'est d'avantage sociabilisé et les crises d'angoisses étaient moins fréquentes. Il s'est même mis à jouer. Il vivait presque normalement. elle lui a fait la guerre pendant 1 mois puis sont devenus hyper proches, bons copains.
Lorsque mon petit copain et moi sommes partis en Amérique du Sud pour 2 mois (Pérou et Bolivie) il a été très triste pendant un bon mois puis à repris sa vie sans nous. Lorsqu'on est revenu, il nous regardait comme si nous étions littéralement des fantômes ou des revenants. Il est resté à distance quelques jours, nous regardait vivre, s'approcher difficilement pour avoir les caresses puis la vie a repris comme avant.
En fait, dés que je quittais le logement pour plus de 2 jours il était malheureux et se mettais à pousser de gros miaulement à fendre l'âme, me cherchait partout...je m'en suis rendu compte lorsque mon frère est parti 1 semaine: je n'ai jamais entendu de tels miaulements déchirants, c'était glaçant, affolant. Il vivait mal tout déplacement ou départ en vacances, à chaque fois que je partais il était très triste, se posait sur la valise avec un air agressif ou possessif...et pour le retour il me faisais comprendre qu'il avait été malheureux, triste et qu'il ne fallait pas que je recommence.
le 21 septembre 2018 il ne pouvait subitement plus utiliser la patte arrière gauche. Il commençait à se démuscler et n'avait aucune douleur à la palpation. Le lundi suivant nous étions chez le véto qui nous a envoyé à l'hôpital vétérinaire faire des examens. Nous avons passé tout le mois d'octobre à chercher ce qu'il avait. Il se laissait faire car j'étais avec lui donc nous avons fait l'echographie, le scanner...et en fait c'était un cancer au niveau de la moelle épiniaire. Ca a été le choc, le gros gros choc, un bon tremblement de terre car il faisait partie de la famille, c'était un des nôtres.
Début novembre c'était la patte avant droite qui ne fonctionnait plus, là il galérait vraiment à se déplacer car il n'avait plus que la patte avant gauche et la patte arrière droite. malgré tout il venait manger, allait à la caisse...
Nous sommes repartis chez le véto qui nous a expliqué ce qui'l se pasait: le cancer progressait, il allait se généraliser et il allait y passer. Nous avons entamé des soins palliatifs c'est à dire s'assurer qu'il ne souffre pas, lui donner notre amour, à manger, surtout du thon et de solives vertes car il adorait ça. Katyusha (la chatte adoptée peu avant notre voyage en Amérique du Sud) le laissait manger en premier, se montrait prévenante et petit à petit il s'est installé dans notre chambre, dans la caisse de voyage à côté de mon lit, nous avons du installer la caisse dans notre chambre poarce qu'il n'arrivai tplsu à y aller à temps car il perdait aussi les autres pattes.
Durant le mois de décembre tout est allé super vite: il a quasiment perdu les 2 autres pattes, à commencer à avoir des soucis respiratoires, avait des nausées, maigrissait de plus en plus vite et à partir du 30 décembre ne pouvait même plus tenir sa tête.
Nous lui donnions son thon et ses olives toutes les 2 heures à son lit, il tenait à faire un peu d'effort donc d'abord à l'entrée de la porte, puis à 2 mètres, puis à 50 cm...puis à 10.
Il comprenait qu'on tenait à lui, qu'on faisait ce qu'on pouvait.
les deux dernières semaines je me réveillait en pleine nuit si je ne l'entendais plus respirer ou s'il respirait bizarrement puis finissait par me rendormir. Il a passé les deux dernières nuits sur mes genoux, j'ai très peu dormi ces nuits là et le 2 janvier c'était vraiment trop dur, il souffrait vraiment trop donc nous sommes allés l'euthanasier.
Depuis nous vivons sans lui. Notre vie continue malgré le trou, l'absence, le manque, la colère causée par ce préjudice irréparable.
Je rêve parfois d elui, ça me fait souffrir. malgré le fait qu'on est un nouveau et même 2, que j'ai quitté mon petit ami 5 mois après sa mort, que nous avons déménagé depuis & mois..;il manque, il y a ce trou, cette peine et la colère fasse au cancer.
Je fais au mieux en gérant mon deuil, pas le choix. Faut avancer.
Il est mort le 2 janvier vers 15h à l'âge de 9 ans. C'est la moyenne basse de l'espérance de vie chez les chats.
